Publié le 09/05/2025
Les 29 et 30 mars 2025, les membres LVN de la région Coeur de France sont réunis à Orléans pour une Journée Intergroupes (JIG). Ces temps forts de rencontre et de réflexion sont l’occasion de croiser les regards, de partager les expériences et de s’interroger collectivement sur les grands enjeux de société.
Cette année, à travers des ateliers et une conférence-débat ouverte au public, la JIG avait pour thème : « Face aux menaces actuelles, construire des possibles ». Une invitation à penser ensemble des alternatives, à s’orienter dans l’incertitude et à réaffirmer le rôle de chacun dans la construction d’un avenir commun.
Un premier temps d’ateliers
Cinq ateliers thématiques choisis pour échanger et approfondir notre connaissance de certains domaines et aussi de repérer des « possibles » que peuvent donner à voir des initiatives positives. Ceci sans être naïfs sur la complexité et les difficultés actuelles.
- Menaces sur l’alimentation ! Sur quoi pouvons-nous agir ?
- Demain : une société dans un monde numérique.
- Face à la violence : quelles réponses ?
- Mondialisation et habillement
- Menaces sur la démocratie : comment renforcer la citoyenneté ?
Une conférence-débat ouverte à tous pour construire des possibles
Dans le cadre du 22e Forum des Droits Humains « Savoirs, pour s’émanciper », une conférence-débat ouverte à tous s’est tenue samedi soir au lycée Saint Paul-Bourdon Blanc à Orléans. Rassemblant une centaine de participants, elle a permis de croiser les regards d’acteurs engagés autour du thème : « Face aux menaces actuelles, construire des possibles – S’orienter dans l’incertitude pour bâtir des alternatives concrètes ».
À la tribune, des intervenants aux profils complémentaires ont partagé leurs expériences et visions :
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Mohamed Amjahdi, directeur régional de l’ADEME Centre-Val de Loire, a mis en lumière le rôle de l’action publique dans l’accompagnement des transitions écologiques ;
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Caroline Dumas, directrice régionale de la CRESS Centre-Val de Loire, a défendu une économie sociale et solidaire, porteuse de sens et de durabilité, au-delà des logiques purement financières ;
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Valérie Corre, ancienne députée, a rappelé la responsabilité politique dans les choix de société à opérer pour répondre aux crises sociales et environnementales ;
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Marie-Pierre Hory, fondatrice de la coopérative alimentaire Bocaux des Champs, a illustré comment une jeune structure locale peut agir concrètement contre le gaspillage alimentaire en valorisant les surplus avec les agriculteurs, les collectivités et les écoles.
Comprendre, s’engager, agir : une dynamique citoyenne à cultiver
1. Comprendre est une priorité
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- L’importance de l’’éducation : nos responsabilités pour se former et s’informer. Sur la démocratie, sur la « bienveillance », sur les nouveaux outils de l’Intelligence Artificielle etc.
- Être vigilant sur la prise en compte des enjeux de la cohésion et de la justice sociales.
2. S’engager dans le débat public
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- Développer la parole et l’écoute de l’autre. « Dégainer » les mots plutôt que les poings !
- Développement de l’esprit critique, du dialogue et de l’écoute.
- Transmettre nos valeurs.
3. Agir en tant que citoyen
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- Affirmer une volonté pour un projet de société rassembleur
- Soutenir des actions citoyennes « ici et ailleurs »
- Réhabiliter l’importance de l’organisation de la vie collective
- Agir sur nous-même, savoir interroger nos valeurs ou nos convictions, accepter les différences.
Une invitation à résister et à espérer
Ces journées nous nourrissent et nous permettent d’être en éveil. Elles nous invitent à agir, là où nous sommes !
Entrer en résistance contre le découragement et le désengagement. Permettre des possibles pour les générations futures.
