Publié le 12/05/2025
Dans le cadre des ateliers de la Journée Intergroupes (JIG) de LVN à Orléans, un groupe de dix participants s’est réuni pour explorer les enjeux de l’industrie textile à l’échelle mondiale.
En amont de l’atelier
Le thème de l’industrie textile a remporté la palme parmi tous les autres sujets possibles évoqués au cours d’un brain-storming initial au groupe de LVN de Poitiers : C’était du concret, du tangible, proche de notre expérience à tous.
Le travail de recherche et de réflexion a mobilisé tout le groupe, Au départ chacun a fait des recherches sur les nombreux sites et nous avons beaucoup échangé par emails, nous stimulant les uns les autres.
Certaines démarches ont renforcé notre prise de conscience : visite d’une entreprise de recyclage près de Poitiers, repérage de magasins proposant de la seconde main ou du recyclage, achats de vêtements dits « vertueux », fabriqués en France.
Un atelier structuré pour favoriser la parole de chacun
Le jour de l’atelier, dix participants étaient présents. L’objectif était clair : organiser les échanges pour éviter les discussions trop dispersées et permettre à chacun de s’exprimer dans un cadre constructif.
Un premier temps individuel a été proposé : chaque participant a reçu un post-it rose pour y inscrire un fait, une situation ou un chiffre marquant sur l’industrie textile. Ces post-its ont ensuite été regroupés par problématique sur un tableau, avant un échange collectif autour de ce que ces « menaces » évoquaient pour chacun-unes.
Un deuxième temps a permis d’aborder les solutions possibles. Les participants ont cette fois noté leurs idées sur des post-its verts. Des compléments d’information ont été apportés au fil des échanges, comme ce chiffre : 15 kg de textile achetés par personne et par an en France — un chiffre qui a doublé en 50 ans. Ou encore : 40 % des vêtements sont fabriqués en polyester, une matière issue du pétrole qui se dégrade en microplastiques.
Des prises de conscience et des raisons d’espérer
Des notes d’optimisme se font jour : une prise de conscience du public en matière de comportement d’achats : la seconde main, la sensibilisation aux articles recyclables, l’achat de matériel informatique reconditionné. Autant de constations qui nous laissent espérer qu’une voie est en route qui conduira vers moins de gaspillage et d’atteintes à la nature et à la dignité des personnes.
Pour nous souvenir nos échanges, Bernard a remis à chacun des affiches éditées par l’ADEME, trouvées au cours des recherches. Parmi elles, celle au titre évocateur : « Le revers de mon look – Quels impacts ont mes vêtements sur la planète ? » Et une autre, tout aussi claire : « Nous avons le pouvoir de changer les choses ».
A lire avant de partir faire du shopping ?
Consulter le site de l’ADEME sur les industries du textile et de l’habillement
Françoise Marillaud et Bernard Pringalle
