Cercle de silence à Dijon « NON à une nouvelle Loi Immigration en 2025 »

Cercle de Silence - LVN - Dijon

Publié le 11/01/2025

Selon certains citoyens, nous serions envahis par les barbares, nous
serions submergés par des vagues migratoires menaçantes.
Nous serions en train de perdre notre identité et nos valeurs parce que
les passants dans nos rues sont plus colorés que jadis.
Notre économie et nos finances seraient en danger, non à cause du
choix des gouvernants plutôt favorables aux riches mais parce que des hordes
de pauvres gens viennent profiter de la mirobolante A.M.E. (aide médicale
d’Etat).
Bref… disent-ils, tout fout le camp et le seul responsable de tous nos
malheurs, c’est le migrant.
Voilà ce qu’on entend aujourd’hui un peu partout en Europe. Voilà la
folie xénophobe qui s’est emparée du continent.
La folie xénophobe en Europe
Cette folie inspire le fantasme d’une frontière à l’ Europe. Ce délire
politique génère les politiques d’externalisation de l’asile ou de « transfert » des
migrants vers des pays « réputés sûrs » : on sait ce qu’il est advenu du projet
britannique de transfert d’étrangers « indésirables » vers le Rwanda ; mais cela
n’empêche pas les dirigeants européens de continuer à fantasmer et tenter de
mettre en œuvre des projets qui nient la liberté de choix, la liberté de se
déplacer, d’aller et venir de centaines, de milliers de personnes humaines :
• Ainsi de l’accord signé entre l’Italie de Mme Meloni et l’Albanie.
• Ainsi des fantasmes de M. Retailleau qui serait en pourparlers avec
l’Irak, l’Égypte, et le Kazakhstan, pour y envoyer des demandeurs d’asile
déboutés. Et qui s’est récemment rendu avec M. Barnier à Menton et Vintimille,
pour signifier qu’il s’intéresse aux « solutions » italiennes en matière de «
gestion » des migrants.
• Ainsi de Mme Von Der Leyen, qui semble avoir pour Mme Meloni les
yeux de Chimène, veut faire évoluer vers plus de restrictions un pacte sur les
migrations et l’asile qui n’est même pas encore en début d’application de façon
à faciliter les expulsions de personnes en situation irrégulière.
Traitement des demandes d’asile dans des centres situés à l’extérieur
des frontières européennes, transfert des déboutés du droit d’asile vers pays
réputés sûrs, expulsion de personnes étrangères sans papiers vers de
semblables pays, centres de rétention flottants (barges prisons),
subventionnement de pays tiers frontaliers ou non de l’UE pour qu’ils retiennent
avec n’importe quels moyens les personnes qui tentent d’entrer en Europe,
abstention de secourir en mer les embarcations qui tentent la traversé de la
Manche, de la Méditerranée, ou de l’Atlantique entre la Mauritanie ou le
Sénégal et les Canaries, suspension des subventions aux associations de
secours comme SOS Méditerranée, criminalisation des associations d’aide aux
migrants.
(Voir Cercle De Silence de Pau, 29/10/2024)

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