Quid du principal outil de travail : la terre ?

Publié le 29/09/2011

Par Jean-Pierre Henry, groupe de Bretagne sud

Le foncier est souvent un problème récurrent.
Les agriculteurs peuvent être propriétaires ou locataires des sols qu’ils cultivent. Ils sont souvent en concurrence entre eux ou avec d’autres utilisateurs des terrains : immobilier, zones d’activité, infrastructures, loisirs consomment souvent les meilleures terres. Rappelons qu’en France il disparaît l’équivalent d’un département tous les 7 ans en terre cultivable !


Pour s’installer en agriculture, le plus facile est de reprendre la ferme des parents, l’outil est prêt à produire et il y a moins d’investissements à engager (sauf indemnisation des cohéritiers, avec la « soulte » qui oblige à racheter la ferme).

Un achat nécessite des capitaux importants, des garanties (cautions, hypothèque…) et rend le paysan dépendant de la banque pour de nombreuses années. La location est plus facile mais les fermes à louer sont parfois rares.

La plupart des productions agricoles nécessitent des surfaces importantes. Même le « hors-sol » comme le porc et la volaille, dépend souvent des plans d’épandages pour les déjections. De plus, les droits à produire (quotas) et les aides (primes européennes) sont souvent liés à la surface de l’exploitation.

Les GFA (Groupements Fonciers Agricoles) peuvent apporter une réponse mais la faible rentabilité des capitaux en agriculture a compromis leur développement.

De son côté, Terre de Liens[[1 – Sur Terre de Liens cf. Citoyens n° 335, avril 2010 p. 11 et 12 et leur site www.terredeliens.org ]] propose une démarche militante de soutien à l’installation mais reste limitée. Enfin, certaines collectivités territoriales s’engagent aussi pour promouvoir une agriculture « périurbaine ».

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