Inhibés par notre système centralisé

Publié le 07/11/2007

Jacqueline Louiche, groupe de Strasbourg


Les étrangers nous perçoivent souvent comme hyper assistés, C’est vrai, nous sommes attachés à notre système social français, fondé sur la solidarité.

Mais à voir nos voisins, je me pose des questions.
Ainsi, quand à Haarlem nous discutons du partage du travail homme – femme, nous rencontrons un cadre d’entreprise qui sans problème prend un congé parental ou un temps partiel pour s’occuper de ses jeunes enfants pour lesquels n’existe pas de cantine scolaire, voire de crèche… et une école qui s’arrête tôt dans l’après-midi.

Ainsi, quand à Fribourg des étudiants, des citoyens, s’organisent en association et se font entendre de la collectivité pour la construction d’un « éco-quartier ».

Ainsi, quand 142 citoyens du Bade Wurtemberg s’associent pour faire construire des éoliennes et vendent l’électricité au réseau.

Ainsi quand un agriculteur de la Forêt Noire produit du biogaz et construit un réseau de circulation d’eau chaude pour alimenter en chauffage tout un village, sans rien demander à personne.

Alors la collectivité encourage des initiatives, rachète l’électricité produite par effet photovoltaïque, énergie éolienne, biogaz… A des prix bonifiés… Et ainsi la recherche avance…

Ne sommes-nous pas, en effet, quelque peu inhibés par notre système centralisé, hyper réglementé…?

Sans vouloir transposer chez nous les pratiques de nos voisins, tout en conservant des valeurs qui nous sont propres, ne pourrions-nous pas imaginer plus de souplesse propre à plus d’initiative ?

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